Depuis la loi Aillagon du 1er août 2003, l’entreprise peut déduire 60% du salaire et des charges sociales de l’employé en mission de mécénat de l’impôt sur les sociétés, dans la limite de 0,5% du chiffre d’affaires.
Bénédicte Menanteau, déléguée générale d’Admical, association qui milite pour le développement du mécénat en France, explique :
« Les grandes entreprises ont commencé à mettre en place ce dispositif dans les années 2000. Et aujourd’hui, de plus en plus de PME réalisent que c’est à leur portée. »Selon une étude Admical-CSA publiée en octobre 2010, sur l’ensemble des entreprises mécènes (dont 85% sont des PME), 21% pratiquent le mécénat de compétences.
L’intérêt de ce dispositif est évident pour les associations, mais les entreprises ont également tout à y gagner. En termes de cohésion interne et de motivation des collaborateurs d’abord, comme l’explique Bénédicte Menanteau :
« Ce don d’expérience est un outil formidable de mobilisation au sein de l’entreprise. Il permet au salarié de s’ouvrir à un autre monde. Il revient enrichi et plus performant dans son travail. »
source : rue89,
Constance Molle-Proudhon | Reporters d'espoirs
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